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Cri Irem - Page 3

  • La BNF renonce au Wifi

    Ce projet prévoyant à l’origine le recours à une société privée qui, en échange d’une installation gratuite, aurait pu desservir une partie du quartier environnant le site Tolbiac, a été contesté par la section FSU de la BnF soutenue par d’autres sections syndicales.

    Les syndicats, après avoir constaté les effets sanitaires du WiFi et du rayonnement des ondes électromagnétiques, se sont appuyés sur une étude américaine « Lai & al. » qui prouve les effets génotoxiques des ondes de 2450 Mhz (fréquence du WiFi), sur le rapport de BioInitiative produit par 14 scientifiques internationaux qui conclu à la révision des normes réglementaires concernant l’exposition aux ondes électromagnétiques, et sur une étude de l’université de Clermont-Ferrand.

    Les organisations syndicales se sont également appuyées sur la décision du CHS de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris qui a voté pour avis, à la demande du syndicat parisien Supap-FSU, le principe d’un moratoire sur le WiFi dans les bibliothèques parisiennes.

    La décision prise par la BnF est une première et démontre ainsi que la connexion filaire est une alternative crédible au WiFi. Cette connexion filaire avait été également proposé à la Ville de Paris par le Supap-FSU et les associations « Priartem » et « Agir pour l’environnement ». La BnF la remet cette proposition à l’ordre du jour.

    Par ailleurs, les personnels de la Bibliothèque Sainte Geneviève (Paris 5ème) ont rédigé une pétition demandant la déconnexion des bornes WiFi déjà installées et leur remplacement par une connexion filaire. A noter, que la Bibliothèque Sainte Geneviève est équipée de postes de consultation Internet à destination du public.

    Quand au CHS de l’Université Censier-Sorbonne nouvelle (Paris 5ème) il a décidé le débranchement d’une borne WiFi situé prêt d’un poste de travail. Le médecin de cette instance a demandé un suivi des personnels à risque.

    Les syndicats FSU-BnF et Supap-FSU invitent l’ensemble des responsables politiques, universitaires et culturels, à reconsidérer l’utilisation massive et systématique du WiFi et la généralisation des connexions filaires. Ils réclament également un débat sur la finalité de telles technologies dans les bibliothèques universitaires, de lecture publique et patrimoniales.

    Dans son édition du 4 avril 2008, le Parisien signale que la direction de la BNF se montre moins affirmative. « Nous avons choisi la connexion par fil car c'est la seule qui permet d'avoir du très haut débit. Pour les chercheurs qui fréquentent le site, c'est important. A la fin de l'année, 50 % des places seront connectées. Pour l'installation du wi-fi, nous attendons les résultats d'une étude. »  

  • Wi-fi : comment limiter son exposition ?

    Voici nos six recommandations pour quiconque souhaite limiter son exposition Wi-fi, et le risque de développer des troubles au fil du temps (au bout de 6 mois ou 2 ans par exemple, selon la sensibilité des personnes et les "doses" rayonnées).

    1- En cas de box Wi-fi utilisée à domicile, avec un ordinateur fixe, désactiver l'option Wi-fi et préférer un cable réseau pour relier l'ordinateur au modem.

    2- Ne pas entrer en contact avec la borne Wi-fi, s'en tenir à une distance respectable, au moins 1 mètre par exemple, afin de réduire l'exposition des personnes les plus proches (tout depend bien sur de la puissance de la "box". Plus sa puissance rayonnée est importante, plus la "distance de sécurité" augmente)
    (recommandations du rapport Arcep/Supelec)

    3- Ne pas laisser les enfants poser sur leurs jambes ou sur leur ventre un ordinateur portable connecté en mode Wi-fi. Au contact de la peau, donc au plus près de la source des émissions Wi-fi de l'ordinateur, la dose de rayonnement subi serait équivalent à l'exposition d'un téléphone mobile, dont l'usage est déconseillé pour les enfants de moins de 15 ans. (cf recommandations du Mobile Telecommunications and Health Research, organisme britannique cofinancé par le gourvernement et les opérateurs mobiles)

    4- Ne pas se positionner non plus entre la borne Wi-fi et les ordinateurs qui s'y connectent, de façon à ne pas "couper" le faisceau en interposant son corps au milieu.

    5- Concernant les téléphones Wi-fi, limiter le nombre et surtout la durée de vos appels en situation Wi-fi. Tous les conseils de précaution concernant les usagers de téléphone mobile GSM ou UMTS restent valables. (cf recommandations de la Fondation Santé Radio Fréquences, et fiche 12 conseils du (riirem)

    6- Eviter une exposition permanente en laissant fonctionner votre boîtier 24 heures/24. Pensez à le débrancher chaque soir. Ce conseil est d'autant plus valable chez un particulier et/ou en appartement. Comme tout rayonnement électromagnétique, vos voisins sont exposés à une "pollution passive" lorsque le Wi-fi fonctionne.

  • Internet sans fil & téléphone mobile Wi-fi : « Eviter de toucher de façon prolongée… »

    Il s’est vendu à ce jour plus de 250 000 téléphones Unik se félicite France Telecom. Les 100 000 abonnés HappyZone seront atteints avec l’été, se réjouit SFR. Sans compter ceux passés au Twin, l’offre de Neuf Cegetel, disponible depuis mai 2006. Tous proposent des téléphones bi-mode conjuguant les réseaux GSM et Wi-fi et capables de passer d’un système à l’autre sans rupture de conversation.

    Une telle autosatisfaction est pour le (riirem proprement scandaleuse.
    Comment se réjouir en effet, de l’accélération de la pollution électromagnétique ? Avec ces téléphones hybrides, cette fois, il ne s’agit plus de rayonnements GSM à 900 ou 1800 Mhz. Ni à 2100 Mhz, la bande radio allouée à l’UMTS. En mode Wi-fi, le terminal émet des ondes pulsées à 2450 Mhz, la fréquence optimum pour agiter les molécules d’eau – c'est-à-dire exactement celle utilisée par un four à micro-ondes.

    Le conseil scientifique du (riirem rappelle qu’il n'y a pas de seuil pour le déclenchement de réactions de type "syndrome des micro-ondes". Selon la sensibilité individuelle, des valeurs très faibles suffisent pour provoquer des sensations de chaleur ou de pulsations crâniennes, de fatigue, de migraines, d’insomnie…

    « Lors de l’usage d’un téléphone Wi-fi, ou la proximité quotidienne avec un point d’accès, les expositions au Wi-fi s’additionnent et peuvent provoquer, dans la durée, ces réactions biologiques. Nous recevons régulièrement des témoignages en ce sens, » avertit Michèle Rivasi, Présidente du (riirem. « D’où nos interrogations sur l’impact d’un téléphone Wi-fi sur l’eau présente dans la peau ou le liquide céphalo-rachidien qui baigne le cerveau. »

    L’arrivée des téléphones mobiles hybrides GSM / Wi-fi, portés contre la peau du visage ou tenus à la main, est d’autant plus inacceptable qu’elle contredit les recommandations sanitaires formulées par tous les experts. Du (riirem ou d’ailleurs.

    Appliquer par précaution le principe de limitation des doses
    L’annexe 2 par exemple, « éléments de réflexion pour limiter l’exposition des utilisateurs », de l’étude conduite par Supelec et publiée en avril 2007 par l’ARCEP recommande : « ne pas installer plus de points d'accès qu'il n'en faut », « positionner les points d'accès en hauteur (plus haut que la hauteur de la tête : 2,10m par exemple), pour limiter l'exposition des personnes et pour augmenter le rayon de couverture », « éviter de toucher de façon prolongée une antenne (…) cela soumet la partie du corps à une exposition inutile, plus importante pendant la durée de l’application ». Les utilisateurs de téléphones Wi-fi, portés contre l’oreille ou tenus à la main, ont-ils été prévenus de cet avertissement ?

    Le (riirem dénonce cette volonté industrielle du « tout sans fil », qui additionne et multiplie les sources d’exposition sans aucune étude sanitaire ni avertissement préalable. Et ce, en dépit de l’obligation légale d’informer les consommateurs des risques encourus. Une mise sur le marché sans DAS Wi-fi, ni recommandations exprimées… La santé de leurs clients « hybride » ne serait-elle plus la « convergence » prioritaire des opérateurs mobiles ?